La dette de la France grimpe, le déficit s’envole en 2023
Avec un déficit public de 154 milliards d'euros, soit 5,5% de son Produit Intérieur Brut (PIB), l’année 2023 a été marquée par un dérapage majeur du déficit public. Initialement, le gouvernement tablait sur un déficit de 4,9% sur l’année, mais depuis plusieurs semaines on s’attendait à ce qu’il soit largement supérieur. L’Insee l’a confirmé le 26 mars 2024 en publiant ses données provisoires. La dette publique a suivi, grimpant à 110,6%.
Notons, toutefois, une légère amélioration de la dette de la France : fin 2022, après deux années de dispositifs exceptionnels sur fond de crise de la Covid-19, la dette française était de 111,9%. Mais malgré cette amélioration, elle est en forte croissance : elle était inférieure à 98% du PIB fin 2019, avant la crise sanitaire et le « quoi qu’il en coûte ».
Notons, toutefois, une légère amélioration de la dette de la France : fin 2022, après deux années de dispositifs exceptionnels sur fond de crise de la Covid-19, la dette française était de 111,9%. Mais malgré cette amélioration, elle est en forte croissance : elle était inférieure à 98% du PIB fin 2019, avant la crise sanitaire et le « quoi qu’il en coûte ».
Les dépenses publiques augmentent plus vite que les recettes
L'année 2023 marque un ralentissement dans l’augmentation des recettes publiques, qui ne grimpent, sur l’année que de 2% selon l’Insee. En 2022, ces mêmes recettes avaient grimpé de 7,4%. Ce ralentissement s'explique notamment par la baisse du taux de prélèvements obligatoires, qui s'établit à 43,5% du PIB, se rapprochant des niveaux d'avant la crise sanitaire. Du côté des dépenses, l'augmentation est de 3,7%, une progression plus modérée qui traduit une certaine retenue dans les dépenses publiques, ces dernières représentant 57,3% du PIB.
Parmi les dépenses qui augmentent, on notera la forte hausse des dépenses de fonctionnement, qui grimpent de 6% en 2023, ainsi que l’augmentation des prestations sociales, en hausse, en montant, de 3,3% sur fond d’inflation élevée et de revalorisation des aides. Les dépenses sociales, selon l’Insee, ont coûté 709,9 milliards d’euros, toutes dépenses confondues, en 2023.
Parmi les dépenses qui augmentent, on notera la forte hausse des dépenses de fonctionnement, qui grimpent de 6% en 2023, ainsi que l’augmentation des prestations sociales, en hausse, en montant, de 3,3% sur fond d’inflation élevée et de revalorisation des aides. Les dépenses sociales, selon l’Insee, ont coûté 709,9 milliards d’euros, toutes dépenses confondues, en 2023.