Le laboratoire pharmaceutique GlaxoSmithKline a décidé de prendre les devants et a annoncé publiquement l’arrête de cette pratique très critiquée mais pas illégale. C’est Andrew Witty, directeur exécutif de GSK, qui a fait l’annonce en personne.
M. Witty a également précisé que cette décision n’avait aucun rapport avec le scandale au centre duquel GSK se trouve, en Chine. Le laboratoire pharmaceutique est accusé, par les autorités du pays, de corruption de plusieurs médecins et plusieurs fonctionnaires chinois pour améliorer les chiffres de vente du Botox. L’enquête est toujours en cours.
GSK payait les docteurs pour que ceux-ci aient une bonne parole avec leurs collègues au sujet des médicaments produits par le laboratoire. L’annonce de l’abandon de cette pratique par le géant a été saluée, notamment par Jerry Avorn, professeur de Harvard, qui a toujours critiqué cette façon de faire.
Pour lui « en apprendre [sur un médicament] de la part d’un docteur qui est payé pour dire du bien d’un produit n’est pas la meilleure manière pour les docteurs d’en apprendre sur les produits ».
Dans la même optique que l’abandon du paiement des docteurs, GlaxoSmithKline a également annoncé vouloir mettre un terme à une autre pratique : le paiement des visiteurs médicaux en fonction du chiffre d’affaires rapporté par les médecins. Cela pouvait entraîner des prescriptions à tort de certains médicaments qui étaient alors prescrits pour d’autres maladies que celles initialement visées.
Une annonce qui n’est toutefois pas étonnante : durant la seule année 2012, GSK a payé près de 3 milliards de dollars d’amendes pour des mauvaises prescriptions de ses médicaments.
M. Witty a également précisé que cette décision n’avait aucun rapport avec le scandale au centre duquel GSK se trouve, en Chine. Le laboratoire pharmaceutique est accusé, par les autorités du pays, de corruption de plusieurs médecins et plusieurs fonctionnaires chinois pour améliorer les chiffres de vente du Botox. L’enquête est toujours en cours.
GSK payait les docteurs pour que ceux-ci aient une bonne parole avec leurs collègues au sujet des médicaments produits par le laboratoire. L’annonce de l’abandon de cette pratique par le géant a été saluée, notamment par Jerry Avorn, professeur de Harvard, qui a toujours critiqué cette façon de faire.
Pour lui « en apprendre [sur un médicament] de la part d’un docteur qui est payé pour dire du bien d’un produit n’est pas la meilleure manière pour les docteurs d’en apprendre sur les produits ».
Dans la même optique que l’abandon du paiement des docteurs, GlaxoSmithKline a également annoncé vouloir mettre un terme à une autre pratique : le paiement des visiteurs médicaux en fonction du chiffre d’affaires rapporté par les médecins. Cela pouvait entraîner des prescriptions à tort de certains médicaments qui étaient alors prescrits pour d’autres maladies que celles initialement visées.
Une annonce qui n’est toutefois pas étonnante : durant la seule année 2012, GSK a payé près de 3 milliards de dollars d’amendes pour des mauvaises prescriptions de ses médicaments.