Réunion à l'Élysée
Ce lundi 12 juillet, l'ensemble de la filière automobile française a rendez-vous à l'Élysée. Emmanuel Macron promet aux constructeurs, aux équipementiers, aux partenaires sociaux et aux représentants un « accompagnement renforcé » pour accélérer la transition écologique et « construire, au niveau national et européen, une vision stratégique commune à l’horizon 2030 », selon le communiqué présidentiel. Une transformation « nécessaire » et que le chef de l'État est « prêt à soutenir ».
L'ensemble des professionnels devront discuter d'un plan détaillé de transition, en insistant sur les activités d'avenir comme les batteries et les bornes de recharge, l'hydrogène, l'électronique de puissance, les logiciels embarqués. L'Élysée a l'intention d'accompagner l'ensemble de l'industrie dans cette transition vers les moteurs électriques, la seule motorisation qui sont les seuls à satisfaire les exigences d'élimination complète des émissions de CO2 dans l'automobile.
L'ensemble des professionnels devront discuter d'un plan détaillé de transition, en insistant sur les activités d'avenir comme les batteries et les bornes de recharge, l'hydrogène, l'électronique de puissance, les logiciels embarqués. L'Élysée a l'intention d'accompagner l'ensemble de l'industrie dans cette transition vers les moteurs électriques, la seule motorisation qui sont les seuls à satisfaire les exigences d'élimination complète des émissions de CO2 dans l'automobile.
Réussir la transition
Ce plan de transition devrait s'accompagner de sommes sonnantes et trébuchantes. La filière a déjà obtenu un sacré coup de pouce en mai 2020, à savoir un plan de 8 milliards d'euros pour préparer la sortie de la crise sanitaire. Mais elle estime que la bascule vers le tout électrique nécessitera 17 milliards d'euros d'aides publiques sur les cinq prochaines années, « et à 30% le niveau de soutien public nécessaire ».
Si le gouvernement se dit prêt à soutenir la filière, ce sera avec l'aide de l'Union européenne qui proposera, le 14 juillet, de nouvelles réglementations pour réduire à néant les émissions de CO2 des véhicules neufs. La France devrait s'aligner avec Bruxelles sur une fin des moteurs à essence dès 2035. À partir de cette date, les constructeurs ne pourront vendre que des véhicules électriques.
Si le gouvernement se dit prêt à soutenir la filière, ce sera avec l'aide de l'Union européenne qui proposera, le 14 juillet, de nouvelles réglementations pour réduire à néant les émissions de CO2 des véhicules neufs. La France devrait s'aligner avec Bruxelles sur une fin des moteurs à essence dès 2035. À partir de cette date, les constructeurs ne pourront vendre que des véhicules électriques.