En 2013, le produit intérieur brut de la Grèce a de nouveau chuté de 3,9%. Une chute même supérieure aux estimations de février qui parlaient de 3,7%. Cette nouvelle chute permet à l’Elstat de qualifier la récession de ces six dernières années de « la plus profonde de l’histoire du pays ». Un titre bien sombre mais qui s’explique par les chiffres.
Depuis 2008, c’est-à-dire depuis le début de la crise, le PIB de la Grèce a reculé de 24%. Une chute qui s’est accompagnée d’une chute de la consommation de 26% en six ans ainsi que d’un chômage record. Il y a actuellement 28% de chômeurs en Grèce, le pire résultat de la zone euro. Les plus touchés, comme toujours, sont les jeunes.
Avec la crise, se sont également les investissements qui ont baissé, et pas d’un peu. Près de 60% d’investissements de moins ont été réalisés en six ans par rapport aux niveaux d’avant-crise. La chute de la construction et réduction des dépenses des ménages et des entreprises n’ont pas aidé.
Seul secteur qui tire légèrement son épingle du jeu, le tourisme, qui a enregistré des records en 2013. Mais le niveau ne suffit pas, à lui seul, à redresser un pays tout entier.
Toutefois, les analystes font planer l’espoir que cette crise soit enfin terminée. En 2014, les prévisions parlent d’un renouveau des investissements et même d’une croissance annuelle de 0,6% dans le pays. Une première bonne nouvelle pour les grecs, si elle se réalise.
Depuis 2008, c’est-à-dire depuis le début de la crise, le PIB de la Grèce a reculé de 24%. Une chute qui s’est accompagnée d’une chute de la consommation de 26% en six ans ainsi que d’un chômage record. Il y a actuellement 28% de chômeurs en Grèce, le pire résultat de la zone euro. Les plus touchés, comme toujours, sont les jeunes.
Avec la crise, se sont également les investissements qui ont baissé, et pas d’un peu. Près de 60% d’investissements de moins ont été réalisés en six ans par rapport aux niveaux d’avant-crise. La chute de la construction et réduction des dépenses des ménages et des entreprises n’ont pas aidé.
Seul secteur qui tire légèrement son épingle du jeu, le tourisme, qui a enregistré des records en 2013. Mais le niveau ne suffit pas, à lui seul, à redresser un pays tout entier.
Toutefois, les analystes font planer l’espoir que cette crise soit enfin terminée. En 2014, les prévisions parlent d’un renouveau des investissements et même d’une croissance annuelle de 0,6% dans le pays. Une première bonne nouvelle pour les grecs, si elle se réalise.