Cela faisait 23 ans que l'Angleterre n'avait pas touché à ses centrales nucléaires.
Un accord vient enfin d'être trouvé entre le gouvernement de sa Majesté et EDF. L'entreprise française, associée à Areva et à deux groupes chinois, va donc construire deux réacteurs nucléaires de type EPR en Angleterre.
Cet accord, qui devrait être officialisé lundi, a été conclu sur la base d'un prix garanti de 92,5 livres, soit 109 euros, par mégawattheure, a notamment confirmé une source proche du dossier. Areva, l'autre entreprise française en lice, participerait du projet à hauteur de 10 %.
Deux groupes chinois, CGNPC et CNNC, seront donc également de la partie, alors que Londres vient d'ouvrir la porte aux investisseurs chinois, notamment pour son programme nucléaire civil. Pour l'instant, aucun des protagonistes n'a souhaité s'exprimer sur le sujet, des négociations étant toujours en cours, sur le contrat d'investissement d'Hinkley Point C, le site où sera établi la centrale.
Le prix fixé au cours des négociations peut étonner. Il est deux fois plus élevé que le prix du gros sur le marché de l'électricité britannique. Cependant il était une condition essentielle pour qu'EDF accepte de réaliser cet investissement, dont personne actuellement ne connaît le montant.
Si l'on devait comparer, sur la base de projets similaires réalisés en France et en Finlande, la construction de ces centrales devrait dépasser les 15 ou 16 milliards d'euros.
Cela faisait 23 ans que le Royaume-Uni n'avait pas construit de nouveaux réacteurs nucléaires sur son sol. Le pays doit actuellement renouveler une partie de son parc de production électrique, notamment suite à la fermeture de centrales charbon et face au vieillissement de ses réacteurs actuels.
Cet accord, qui devrait être officialisé lundi, a été conclu sur la base d'un prix garanti de 92,5 livres, soit 109 euros, par mégawattheure, a notamment confirmé une source proche du dossier. Areva, l'autre entreprise française en lice, participerait du projet à hauteur de 10 %.
Deux groupes chinois, CGNPC et CNNC, seront donc également de la partie, alors que Londres vient d'ouvrir la porte aux investisseurs chinois, notamment pour son programme nucléaire civil. Pour l'instant, aucun des protagonistes n'a souhaité s'exprimer sur le sujet, des négociations étant toujours en cours, sur le contrat d'investissement d'Hinkley Point C, le site où sera établi la centrale.
Le prix fixé au cours des négociations peut étonner. Il est deux fois plus élevé que le prix du gros sur le marché de l'électricité britannique. Cependant il était une condition essentielle pour qu'EDF accepte de réaliser cet investissement, dont personne actuellement ne connaît le montant.
Si l'on devait comparer, sur la base de projets similaires réalisés en France et en Finlande, la construction de ces centrales devrait dépasser les 15 ou 16 milliards d'euros.
Cela faisait 23 ans que le Royaume-Uni n'avait pas construit de nouveaux réacteurs nucléaires sur son sol. Le pays doit actuellement renouveler une partie de son parc de production électrique, notamment suite à la fermeture de centrales charbon et face au vieillissement de ses réacteurs actuels.