Un regard critique sur les rachats d'actions
Le ministre français des Comptes publics, Thomas Cazenave, répète la nécessité de réguler davantage les programmes de rachats d'actions des entreprises cotées. Cette prise de position fait suite aux déclarations antérieures d'Emmanuel Macron et d'autres responsables gouvernementaux qui ont critiqué cette pratique, particulièrement répandue au sein des grands groupes du CAC 40.
Dans le contexte des résultats annuels de grandes entreprises comme TotalEnergies, LVMH, BNP Paribas, Stellantis et Axa, près de 13 milliards d'euros ont été alloués à des programmes de rachats d'actions. Face à ces montants considérables et aux polémiques relatives aux « superprofits », le gouvernement français aspire à orienter une plus grande part de ces bénéfices vers les salariés des entreprises.
Dans le contexte des résultats annuels de grandes entreprises comme TotalEnergies, LVMH, BNP Paribas, Stellantis et Axa, près de 13 milliards d'euros ont été alloués à des programmes de rachats d'actions. Face à ces montants considérables et aux polémiques relatives aux « superprofits », le gouvernement français aspire à orienter une plus grande part de ces bénéfices vers les salariés des entreprises.
Un phénomène global
Thomas Cazenave a affirmé sur Sud Radio que cette méthode était parfois « une manière d'enlever un peu du bénéfice qui aurait pu être redistribué aux salariés ». Il a également indiqué être « prêt à travailler » sur des amendements au projet de loi de finances pour 2024 afin d'aborder ce sujet.
La France n'est pas la seule à s'inquiéter de cette pratique. Aux États-Unis, où les rachats d'actions sont fréquents, le président Joe Biden a appelé à une augmentation significative de la taxe sur ces transactions, passant de 1% à 4%. En 2022, les rachats d'actions aux États-Unis ont atteint un niveau record de 932,43 milliards de dollars, soit une augmentation de 19% par rapport à 2021, selon les données compilées par Janus Henderson.
La France n'est pas la seule à s'inquiéter de cette pratique. Aux États-Unis, où les rachats d'actions sont fréquents, le président Joe Biden a appelé à une augmentation significative de la taxe sur ces transactions, passant de 1% à 4%. En 2022, les rachats d'actions aux États-Unis ont atteint un niveau record de 932,43 milliards de dollars, soit une augmentation de 19% par rapport à 2021, selon les données compilées par Janus Henderson.