Aller au-delà des 12.500 euros de malus
Le 1er janvier 2020, le barème évolue avec, notamment, un changement de taille : le malus va se déclencher dès que la voiture émet 110 grammes de CO2 par kilomètre (contre 120 grammes en 2019). Plus de véhicules y seront soumis, ce qui devrait inciter les acheteurs à se rabattre vers des véhicules moins polluants.
Mais un autre seuil, plus symbolique, va être baissé : celui du déclenchement du malus maximal de 12.500 euros (en hausse de 2.000 euros). Ce malus va être payé par toute voiture qui émet plus de 173 grammes de CO2 par kilomètre et son montant n’augmente pas quel que soit le taux d’émission de CO2. C’est sur ce point que Bruno Le Maire voudrait intervenir : il aimerait déplafonner ce montant pour que les véhicules les plus polluants payent encore plus cher.
Mais un autre seuil, plus symbolique, va être baissé : celui du déclenchement du malus maximal de 12.500 euros (en hausse de 2.000 euros). Ce malus va être payé par toute voiture qui émet plus de 173 grammes de CO2 par kilomètre et son montant n’augmente pas quel que soit le taux d’émission de CO2. C’est sur ce point que Bruno Le Maire voudrait intervenir : il aimerait déplafonner ce montant pour que les véhicules les plus polluants payent encore plus cher.
S’attaquer à l’image des voitures polluantes
C’est au micro de BFMTV que Bruno Le Maire, invité de BFM Politique, a lancé cette suggestion pour laquelle rien n’est acté. Des discussions seraient toutefois en cours avec le ministère de la Transition écologique sur ce point, ce qui pourrait déboucher sur un déplafonnement de ce malus et faire fortement augmenter le prix de certains modèles très polluants et très haut de gamme.
Le ministre de l’Économie a, dans son collimateur, ces modèles et leur image : il a en effet proposé que les publicités pour des véhicules très polluants soient accompagnées par un message à l’attention du public précisant l’impact négatif du modèle sur l’environnement, à l’instar des messages présents sur les produits alcoolisés et le tabac.
Le ministre de l’Économie a, dans son collimateur, ces modèles et leur image : il a en effet proposé que les publicités pour des véhicules très polluants soient accompagnées par un message à l’attention du public précisant l’impact négatif du modèle sur l’environnement, à l’instar des messages présents sur les produits alcoolisés et le tabac.