Contraction du nombre de démissions
Le dernier bilan de la Dares, la direction des statistiques rattachée au ministère de l'Emploi, confirme plusieurs tendances. La première : le nombre d'embauches en France a reculé entre le troisième et le quatrième trimestre 2022. Durant les trois derniers mois de l'année passée, ce sont 6,5 millions de contrats qui ont été signés, ce qui représente une baisse de 1,6% par rapport au troisième trimestre.
Deuxième tendance : les démissions se replient. La Dares a enregistré 472.617 démissions en contrat à durée indéterminée au quatrième trimestre de l'an dernier, soit 1,1% de moins qu'au troisième trimestre. Une période durant laquelle le nombre de démissions avait également reculé de manière plus franche encore, de 2,2%. Il faut néanmoins relativiser, puisque le volume des démissions reste plus élevé de 25% en 2022 par rapport à 2019 : 1,9 million d'un côté, contre 1,5 million de l'autre.
Deuxième tendance : les démissions se replient. La Dares a enregistré 472.617 démissions en contrat à durée indéterminée au quatrième trimestre de l'an dernier, soit 1,1% de moins qu'au troisième trimestre. Une période durant laquelle le nombre de démissions avait également reculé de manière plus franche encore, de 2,2%. Il faut néanmoins relativiser, puisque le volume des démissions reste plus élevé de 25% en 2022 par rapport à 2019 : 1,9 million d'un côté, contre 1,5 million de l'autre.
Les embauches toujours élevées
Par ailleurs, les embauches sont restées soutenues l'an dernier : 26,1 millions, soit 6% de plus que leur niveau de 2019 (24,6 millions). Parmi les secteurs d'activité les plus touchés par cette vague de démissions au quatrième trimestre, on trouve l'industrie agroalimentaire, avec un niveau 36,4% plus élevé par rapport à la période d'avant-crise. Le chiffre est de 27,3% pour l'information et la communication, de 24,6% pour le commerce, de 16,7% pour l'hébergement-restauration.
Les salariés ont visiblement plus de poids dans les négocations avec les employeurs, le marché de l'emploi leur offre en effet plus de flexibilité en raison des difficultés de recrutement. Les différents motifs de fins de CDI, comme les licenciements ou les départs en retraites, ont représenté 45% des procédures au dernier trimestre. Les fins de période d'essai sont en hausse de 30% entre 2019 et 2022, tandis que les ruptures conventionnelles ont grimpé de 14%.
Les salariés ont visiblement plus de poids dans les négocations avec les employeurs, le marché de l'emploi leur offre en effet plus de flexibilité en raison des difficultés de recrutement. Les différents motifs de fins de CDI, comme les licenciements ou les départs en retraites, ont représenté 45% des procédures au dernier trimestre. Les fins de période d'essai sont en hausse de 30% entre 2019 et 2022, tandis que les ruptures conventionnelles ont grimpé de 14%.