Fin des négociations annuelles le 1er mars
C'est ce mercredi 1er mars que les industriels et les distributeurs doivent terminer leurs négociations annuelles sur les prix qui seront pratiqués cette année dans les rayons. Mais le contexte économique, avec une forte inflation et des coûts des matières premières qui ont explosé, ne facilite la tâche à personne. Les prix des produits alimentaires ont grimpé de 12% l'an dernier, le double de l'inflation globale, et le budget des consommateurs n'est pas extensible à l'infini.
L'association nationale des industries alimentaires (Ania), autrement dit le lobby des entreprises agro-alimentaires, a indiqué que moins de six industriels sur dix avaient signé avec les distributeurs : en 2022 à la même époque, le chiffre était de huit sur dix. C'est le signe que les négociations sont difficiles et que chacun tente de tirer la couverture vers soi. La grande distribution craint ainsi un printemps « rouge » en termes de hausse des prix.
L'association nationale des industries alimentaires (Ania), autrement dit le lobby des entreprises agro-alimentaires, a indiqué que moins de six industriels sur dix avaient signé avec les distributeurs : en 2022 à la même époque, le chiffre était de huit sur dix. C'est le signe que les négociations sont difficiles et que chacun tente de tirer la couverture vers soi. La grande distribution craint ainsi un printemps « rouge » en termes de hausse des prix.
Des coûts en forte hausse des deux côtés
Les deux parties ont tout intérêt à augmenter les prix. Les distributeurs voient leurs coûts d'exploitation grimper en flèche, en particulier les factures d'énergie et le transport. Du côté des industriels, les matières premières ont explosé, que ce soit pour l'agriculture ou les emballages, sans oublier bien sûr les frais d'énergie.
La guerre des mots se poursuit en tout cas : Alexandre Bompard, le patron de Carrefour, a déploré des hausses de prix « délirantes » de la part des fournisseurs, tandis que l'Ania s'inscrit en faux et tente de faire valoir les difficultés dans l'ensemble de la filière. Au bout du compte, ce sont les consommateurs qui vont devoir passer à la caisse puisqu'il est désormais certain que les prix vont continuer à grimper dans les prochaines semaines.
La guerre des mots se poursuit en tout cas : Alexandre Bompard, le patron de Carrefour, a déploré des hausses de prix « délirantes » de la part des fournisseurs, tandis que l'Ania s'inscrit en faux et tente de faire valoir les difficultés dans l'ensemble de la filière. Au bout du compte, ce sont les consommateurs qui vont devoir passer à la caisse puisqu'il est désormais certain que les prix vont continuer à grimper dans les prochaines semaines.
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