ExxonMobil bat son record historique de 2008
Parmi les premiers à avoir publié ses résultats annuels, le pétrolier américain ExxonMobil. Le 31 janvier 2023, le groupe annonce une année record, avec un bénéfice net qui atteint 55,7 milliards de dollars. Du jamais vu : c’est plus de deux fois plus qu’en 2021, environ 22 milliards de dollars, et plus que le record historique de 2008. Au début de la crise des subprimes, ExxonMobil annonçait près de 45 milliards de dollars de bénéfice, son record jusque-là jamais surpassé.
Les gains ont été tels que la Maison Blanche s’en est mêlée. Un porte-parole a déclaré que le gouvernement de Joe Biden était « outré » par les bénéfices du géant du pétrole. Et même le président des États-Unis en personne s’en est ému, dans un tweet. Il dénonce l’absence de volonté de « Big Oil » d’augmenter la production pour verser plus de dividendes.
Les gains ont été tels que la Maison Blanche s’en est mêlée. Un porte-parole a déclaré que le gouvernement de Joe Biden était « outré » par les bénéfices du géant du pétrole. Et même le président des États-Unis en personne s’en est ému, dans un tweet. Il dénonce l’absence de volonté de « Big Oil » d’augmenter la production pour verser plus de dividendes.
Le britannique Shell affiche le meilleur bénéfice de son histoire
Le 2 février 2023, rebelote : c’est au tour du britannique Shell d’annonce ses bénéfices pour l’année 2022. Et, là aussi, c’est un record absolu. Avec 39,9 milliards de dollars de profits, c’est le meilleur résultat de l’entreprise depuis sa création, 115 ans auparavant. Par rapport à 2021, le résultat net a doublé.
Une annonce qui n’a pas manqué de faire réagir, outre-Manche : les Britanniques ont été moins protégés que les Européens face à la montée des prix de l’énergie. Depuis le quatrième trimestre 2022, les grèves se succèdent au Royaume-Uni pour dénoncer des prix de l’énergie trop élevés et des factures que les ménages n’arrivent pas à payer.
Une annonce qui n’a pas manqué de faire réagir, outre-Manche : les Britanniques ont été moins protégés que les Européens face à la montée des prix de l’énergie. Depuis le quatrième trimestre 2022, les grèves se succèdent au Royaume-Uni pour dénoncer des prix de l’énergie trop élevés et des factures que les ménages n’arrivent pas à payer.