Eric Holder, ministre de la justice d’Obama, n’aura rien lâché et aura eu raison. Il a obtenu une victoire mémorable dans les affaires d’évasion fiscale, notamment entre les Etats-Unis et la Suisse. Le pays européen a d’ailleurs entamé une vaste opération visant à rendre les banques plus transparentes.
En plaidant coupable, le Crédit Suisse voit sa réputation fortement entachée mais réussi à se sortir d’une impasse. La justice américaine autorise la banque à maintenir ses activités aux Etats-Unis en échange d’un changement de fonctionnement permettant d’éviter aux clients américains de cacher leurs revenus en Suisse.
Toutefois, la banque helvétique écope également d’une amende record : 2,6 milliards de dollars. C’est l’amende la plus élevée de l’histoire dans une affaire de fraude fiscale. UBS, en 2009, avait écopé d’une amende de 780 millions de dollars pour des faits similaires, mais n’avait pas plaidé coupable.
Le gouvernement Suisse, dans un communiqué, a réagi positivement à cette décision de justice et s’est estimé "satisfait » de l’issu finale de cette affaire internationale.
Ce jugement remet au premier plan la banque française BNP Paribas qui est accusée, de son côté, de violation de sanctions américaines et de blanchiment d’argent. Elle devrait également plaider coupable dans les semaines à venir et pourrait écoper d’une amende encore plus élevée : 3,5 milliards de dollars.
En plaidant coupable, le Crédit Suisse voit sa réputation fortement entachée mais réussi à se sortir d’une impasse. La justice américaine autorise la banque à maintenir ses activités aux Etats-Unis en échange d’un changement de fonctionnement permettant d’éviter aux clients américains de cacher leurs revenus en Suisse.
Toutefois, la banque helvétique écope également d’une amende record : 2,6 milliards de dollars. C’est l’amende la plus élevée de l’histoire dans une affaire de fraude fiscale. UBS, en 2009, avait écopé d’une amende de 780 millions de dollars pour des faits similaires, mais n’avait pas plaidé coupable.
Le gouvernement Suisse, dans un communiqué, a réagi positivement à cette décision de justice et s’est estimé "satisfait » de l’issu finale de cette affaire internationale.
Ce jugement remet au premier plan la banque française BNP Paribas qui est accusée, de son côté, de violation de sanctions américaines et de blanchiment d’argent. Elle devrait également plaider coupable dans les semaines à venir et pourrait écoper d’une amende encore plus élevée : 3,5 milliards de dollars.